Publié Tuesday le 15 October
C’est ce qu’il m’arrive régulièrement d’entendre.
C’est aussi ce qu’il m’est arrivé de penser, soit en lisant leurs livres, en assistant à leurs conférences ou en étant client de leurs coaching.
– Ils ne mâchent pas leurs mots.
– Ils te rentrent dedans.
– Tu peux même te sentir choqué par leurs propos.
Leur côté « motivationnel » peut paraître contre-intuitif en se demandant :
non ! Mais là il ne me motive pas ! Il me défonce.
Et la ils viennent avec des « recettes », des concepts, des approches qui nous semblent parfois « lunaires ».
Pour ceux qui ne sont pas encore prêts à l’entendre !
Alors, on peut ne pas être prêt parce que :
– c’est trop tôt par rapport à l’étape où nous en sommes dans notre développement d’entreprise.
– lunaire, car nos stratégies actuelles sont encore un peu trop éloignées de celles qui sont proposées.
– Ou peut être même, simplement par rapport à notre culture de référence.
Je suis passé par toutes ces hypothèses là au cours des 10 dernières années.
Je suis né français j’ai vécu en France pendant 31 ans et je vie dans une tout autre culture depuis que je réside au Canada depuis 17 ans. (Tu as fait le calcul, j’ai 48 ans).
Pourtant depuis près de 2 décennies, j’entend les entrepreneurs français mettre sur un piédestal les américains :
– ils ont 10 ans d’avance.
– Ce qui se fait aujourd’hui aux US arrivera en France dans 10 ans.
Et 10 ans plus tard…
Et on est là en se disant que c’est super cool…, on commence à envisager en Europe à adopter cette pratique, cette technologie ou ce modèle de business.
10 ans c’est long !
– Est-ce la technologie qui est trop en avance pour nous ?
– Est-ce le modèle qui n’est pas adapté à notre marché?
– Est-ce que la solution est trop innovante ?
Honnêtement, je ne le crois pas.
– La “french prop tech” est au top.
– Les entrepreneurs français osent aller de l’avant.
– Ces solutions sont parfaitement adaptables à nos réalités.
3 hypothèses :
– On pense trop petit alors qu’ils pensent grand.
– On pense « risque » limités alors qu’ils raisonnent « take a chance ».
– « On pense qu’on pense » de la meilleure façon alors qu’ils raisonnent itération (essais-erreurs).
Si je posais la question pendant une conférence, tout le monde me répondrait par l’affirmative.
Alors pourquoi autant d’entrepreneurs se font lapider sur la place publique parce qu’ils :
– gagnent « trop » d’argent ?
– Viennent chambouler un marché ? (Vous connaissez le mot « disrupter » qui a été employé à toutes les sauces parce qu’il était cool).
Alors, en tant qu’entrepreneur, on a le droit :
– de prendre tous les risques,
– d’apporter une vision profonde et un changement profond dans un marché.
– On a le droit de tout ça sauf si ça vient chambouler notre « petit confort » alors que nous avons tant envie de changement.
Nos gouvernements successifs se sont tous dit : on va élever le niveau de création de valeur en augmentant les impôts des entreprises et en créant des emplois.
C’est comme demander au 1er créateur d’emplois (les PME) de faire un triple salto arrière dans son slip sans toucher l’élastique.
Ça marche pas .
Alors nous limitons naturellement nos risques (bah oui on est pas fou quand même).
« On pense qu’on pense » de la meilleure façon alors qu’ils raisonnent itération (essais-erreurs).
Et la c’est encore plus vicieux le truc ! Ça remonte à notre enfance à l’école ou à notre éducation.
Tu as fait un truc, certes pas parfait et tu te fais défoncer soit par une note éliminatoire soit par un commentaire qui brise ton envie de tenter de nouveau.
En Amérique du Nord, l’audace est encouragée, la progression est acclamée.
Bref, un essai, n’est pas une erreur, c’est une façon d’apprendre.
L’apprentissage par essai-erreur est fondamental. Il permet de faire les ajustements rapides afin de répondre à une réelle demande du consommateur final.
Mais non ! En France (a cause de l’éducation – c’est donc pas de votre faute), il faut que tout soit parfait avant de lancer une offre…pour se rendre compte qu’elle n’était pas si parfaite car personne n’en veut.
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De vous à moi, quand vous ne réussissez pas à votre plein potentiel, soit ils vous disent « je te l’avais dit », soit ils vous disent « c’est courageux ».
Dans le premier cas, ils se confortent eux-mêmes dans leurs propres inactions et dans le deuxième cas ils soulignent le courage que vous avez et que eux n’ont pas eu.
Sur ce, arrêtez de vous prendre la tête et avancez. Quoi que vous entrepreniez, les commentaires des « haters » seront légion.
Histoire de planter le clou !
Si tu veux être un aigle, arrête de bouffer des graines avec des dindons !
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Ps : qu’elle est la dernière idée que tu as as partagée et qu’on t’as dit : ça me marchera jamais ?
Vas-y ! Lance toi ! Les commentateurs/observateurs n’ont jamais changé le monde (ni le leur d’ailleurs).
Yann
C’est d’ailleurs ce qu’apprécient le plus les agents qui participent à mes formations, mes conférences ou encore mes sessions de coaching en France ou au Quebec.
Je crois qu’une des choses les plus importantes à te dire, c’est qu’avant d’être un coach et formateur, je suis agent immobilier comme toi (depuis 1997).
Je suis toujours sur le terrain et parfaitement connecté à la réalité du marché actuel.