Maintenant, quand on se replonge dans nos souvenirs dâadolescence, nous avons façonnĂ© avec les moyens qui Ă©taient les nĂŽtres pour rĂ©vĂ©ler le jeune adulte que nous sommes devenu.Â
Cette fameuse adolescence nâavait t elle pas pour but de nous libĂ©rer, de faire exploser les fondations, les remparts de notre Ă©ducation ?Â
Peut ĂȘtre dâune certaine façon dâaller « contre » lâordre Ă©tabli par dâautres.
Seulement, lâadulte grandit, sâassagit, en sâidentifiant Ă ce quâil a créé de mieux pour lui avec les moyens du moment.Â
Tout comme le homard, lâĂȘtre sâĂ©veille, sâillumine, et effectue une nouvelle mue. Je ne pense pas que le niveau de conscience du homard lui permette de choisir lâorientation quâil veut donner Ă sa vie.Â
Seulement, lâhumain a ce super pouvoir.Â
Avec la sagesse, nous pouvons faire le choix dâaller vers quelque chose qui nous convient plutĂŽt que de « rejeter » comme lâado.Â
Cette transition choisie aura tout autant de moments de doute, de recherche de soi, de vulnĂ©rabilitĂ©.Â
Tout comme le homard, lâadulte qui sâĂ©veille pourra se trouver Ă©galement sans carapace pendant un temps.Â
Il y bien sĂ»r beaucoup de nuances dans le pantone des transitions. Si certaines sont choisies, dâautres, quant Ă elles sont subies : sĂ©paration, maladie, Ă©vĂ©nements de vie dĂ©cisifs. Il y a quand mĂȘme un avant et un aprĂšs.Â
Est-ce que le homard sâinterdirait de faire sa mue malgrĂ© les risques ?
La nature le guide.
Est-ce que lâado restera un enfant en ce disant, non ça ne me tente pas de grandir. Non, il avance et fait Ă©galement sa mue.
Lâadulte qui vie un moment dĂ©cisif peut aussi choisir de trouver de lâaide pour avancer dans cette transformation.
Lâhumain qui sâĂ©veille, se transforme a besoin aussi dâun bel entourage pour vivre sereinement ces transformations.Â
Jâaime beaucoup cette citation de Carl Jung qui dit : « ce Ă quoi tu rĂ©sistes, persistes ».Â
« ce Ă quoi tu rĂ©sistes, persistes ».Â
RĂ©sister Ă une Ă©nergie Ă©gale et opposĂ©e, immobilise. Regarde deux combattants en ju-jutsu.Â
Si les 2 sâopposent et se repoussent, rien ne se passe. La situation sâenlise.Â
Quand un des combattant, fait un pas de cĂŽtĂ©, lâĂ©nergie de lâautre le mĂšne au tapis.
Nous sommes comme les saisons, nous vivons au rythme dâun cycle : des pĂ©riodes dâexpansion comme le printemps et lâĂ©tĂ©. Des pĂ©riodes de contraction comme lâautomne et lâhiver.Â
Rien nâest permanent.Â
Ayons la sagesse dâembrasser le changement.Â
Ayons la sagesse du homard, de trouver un endroit calme et paisible le temps de lâinconfort.
Ayons la sagesse du combattant de faire un pas de cĂŽtĂ© pour utiliser lâĂ©nergie Ă notre avantage.Â
Ayons la sagesse de demander de lâaide.
Ayons lâhumanitĂ© dâĂȘtre Ă lâĂ©coute ou dâoffrir notre aide.Â