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Quand tu ressembles à un homard🩞

Publié Sunday le 21 January

je te demande de ne surtout pas imaginer un homard en train de méditer. 

Désolé. Tu imagines ce homard assis en tailleur. 

Rassure toi, on ne va pas parler crustacés. 

Je voudrais simplement te partager une rĂ©flexion que je me suis faite cette semaine Ă  la suite d’une session de coaching avec des entrepreneurs que j’accompagne. 

On parlait zone de confort, zone d’inconfort, des raisons pour lesquelles on ose et celle on reste finalement figĂ©s. 

A un moment j’ai lancĂ© : 

Est-ce que tu connais «Le complexe du homard » ?

Le homard en grandissant doit changer de carapace pour en fabriquer une plus grande, une enveloppe mieux adaptée. 

Ce changement de carapace, c’est la mue. Le homard se trouve alors quelques temps sans carapace. 

Cette transition le rend vulnérable. 

c’est ainsi que Françoise Dolto (une psychanalyste et pĂ©diatre Française) nommait la crise d’adolescence. 

(Pour l’anecdote Dolto est la mĂšre du chanteur Carlos. Bon, si tu as la rĂ©fĂ©rence sur cette artiste, tu as probablement plus de 40 ans )

VoilĂ  ce qu’écrit Dolto Ă  propos de cette mĂ©taphore  : 

« Les homards, quand ils changent de carapace, perdent d’abord l’ancienne et restent sans dĂ©fense, le temps d’en fabriquer une nouvelle. Pendant ce temps-lĂ , ils sont trĂšs en danger. Pour les adolescents, c’est un peu la mĂȘme chose. Et fabriquer une nouvelle carapace coĂ»te tant de larmes et de sueurs que c’est un peu comme si on la “suintait”. Dans les parages d’un homard sans protection, il y a presque toujours un congre qui guette, prĂȘt Ă  le dĂ©vorer. L’adolescence, c’est le drame du homard ! Notre congre Ă  nous, c’est tout ce qui nous menace, Ă  l’intĂ©rieur de soi et Ă  l’extĂ©rieur, et Ă  quoi bien souvent on ne pense pas. »

 

Maintenant, quand on se replonge dans nos souvenirs d’adolescence, nous avons façonnĂ© avec les moyens qui Ă©taient les nĂŽtres pour rĂ©vĂ©ler le jeune adulte que nous sommes devenu. 

Cette fameuse adolescence n’avait t elle pas pour but de nous libĂ©rer, de faire exploser les fondations, les remparts de notre Ă©ducation ? 

Peut ĂȘtre d’une certaine façon d’aller « contre » l’ordre Ă©tabli par d’autres.

Seulement, l’adulte grandit, s’assagit, en s’identifiant Ă  ce qu’il a créé de mieux pour lui avec les moyens du moment. 

Tout comme le homard, l’ĂȘtre s’éveille, s’illumine, et effectue une nouvelle mue. Je ne pense pas que le niveau de conscience du homard lui permette de choisir l’orientation qu’il veut donner Ă  sa vie. 

Seulement, l’humain a ce super pouvoir. 

Avec la sagesse, nous pouvons faire le choix d’aller vers quelque chose qui nous convient plutĂŽt que de « rejeter » comme l’ado. 

Cette transition choisie aura tout autant de moments de doute, de recherche de soi, de vulnérabilité. 

Tout comme le homard, l’adulte qui s’éveille pourra se trouver Ă©galement sans carapace pendant un temps. 

Il y bien sĂ»r beaucoup de nuances dans le pantone des transitions. Si certaines sont choisies, d’autres, quant Ă  elles sont subies : sĂ©paration, maladie, Ă©vĂ©nements de vie dĂ©cisifs. Il y a quand mĂȘme un avant et un aprĂšs. 

Est-ce que le homard s’interdirait de faire sa mue malgrĂ© les risques ?

La nature le guide.

Est-ce que l’ado restera un enfant en ce disant, non ça ne me tente pas de grandir. Non, il avance et fait Ă©galement sa mue.

L’adulte qui vie un moment dĂ©cisif peut aussi choisir de trouver de l’aide pour avancer dans cette transformation.

L’humain qui s’éveille, se transforme a besoin aussi d’un bel entourage pour vivre sereinement ces transformations. 

J’aime beaucoup cette citation de Carl Jung qui dit : « ce Ă  quoi tu rĂ©sistes, persistes ». 

« ce à quoi tu résistes, persistes ». 

Résister à une énergie égale et opposée, immobilise. Regarde deux combattants en ju-jutsu. 

Si les 2 s’opposent et se repoussent, rien ne se passe. La situation s’enlise. 

Quand un des combattant, fait un pas de cĂŽtĂ©, l’énergie de l’autre le mĂšne au tapis.

Nous sommes comme les saisons, nous vivons au rythme d’un cycle : des pĂ©riodes d’expansion comme le printemps et l’étĂ©. Des pĂ©riodes de contraction comme l’automne et l’hiver. 

Rien n’est permanent. 

Ayons la sagesse d’embrasser le changement. 

Ayons la sagesse du homard, de trouver un endroit calme et paisible le temps de l’inconfort.

Ayons la sagesse du combattant de faire un pas de cĂŽtĂ© pour utiliser l’énergie Ă  notre avantage. 

Ayons la sagesse de demander de l’aide.

Ayons l’humanitĂ© d’ĂȘtre Ă  l’écoute ou d’offrir notre aide. 

Tout ce que j’enseigne, je l’ai au prĂ©alable testĂ© pour ma propre entreprise.

C’est d’ailleurs ce qu’apprĂ©cient le plus les agents qui participent Ă  mes formations, mes confĂ©rences ou encore mes sessions de coaching en France ou au Quebec.

Je crois qu’une des choses les plus importantes Ă  te dire, c’est qu’avant d’ĂȘtre un coach et formateur, je suis agent immobilier comme toi (depuis 1997).

Je suis toujours sur le terrain et parfaitement connecté à la réalité du marché actuel.