Publié Tuesday le 15 October
Pourquoi je vois autant d’entrepreneurs qui reprennent de plus belle “comme avant” ? Les business des “3 petits cochons”
Qu’est ce qui fait la différence entre un vendeur (plus beau métier au monde) et un entrepreneur ? Nous ne nous focalisons pas sur les mêmes indicateurs :
Pourquoi certains réussissent et d'autres pas ?
Il y a un temps de fascination :
Oh ! Wow ! Qu’est-ce qu’il se passe ? On n’a jamais vu ça !
Vous voyez une rivière d’eau arriver de toute part dans la rue.
Le niveau monte et se rapproche dangereusement de votre maison.
Vous ne pouvez alors qu’être conscient que les flots vont envahir les lieux.
Maintenant, je peux répondre à cette question. Ça nous est arrivé dans la nuit du 9 au 10 août 2024.
L’ouragan Debby est tombé sur notre maison. La nature s’est déchaînée ! Nous avions de l’eau jusqu’à la taille dans la rue.
L’eau est montée à la vitesse d’un cheval au galop : nous savions que nous ne pourrons pas tout sauver.
Nous avons mis nos enfants en sécurité
Même avec les yeux écarquillés de cet événement aussi soudain, que impressionnant, nous avons gardé notre calme.
3,2,1…Les priorités sont déterminées.
Nous avons pu sauver un maximum de choses pour limiter la casse.
Notre bibliothèque. Une centaine de livres. (Avant même mes guitares ou les amplis qui coûtent bien plus cher).
Même s’ils avaient sombré, nous aurions pu remplacer tous ces ouvrages me diriez vous.
Toutefois, il y une chose dans les pages que ne peux pas racheter. Toutes les notes, les essais, les retours d’expérience.
J’y ai consacré près de 10 ans de travail. Presque 10 ans d’apprentissage et de mise en action qui m’ont permis de bâtir le genre de business que j’ai aujourd’hui.
Une valeur inestimable à mes yeux :
Cet armageddon peut s’apparenter à :
Avant qu’une catastrophe n’arrive, vous pouvez faire un diagnostic. Vous pouvez faire le choix d’évaluer les points de rupture possibles.
Dans un ordre d’importance :
Ouais mais Yann ! j’ai pas le temps de faire ça ! (ou je ne sais pas comment faire).
Permettez moi de continuer quelques instants avec mon histoire d’ouragan.
Alors que la plupart de nos voisins sont encore sous le choc,
Est-ce que nous sommes meilleurs qu’eux ? Absolument pas.
Ce qui a fait la différence : nous avons investi dans des systèmes.
Sans rentrer dans les détails de la domotique. Nous avons eu quelques longueurs d’avance et avons subi beaucoup moins de dégâts que de nombreux voisins de notre quartier.
Pour les risques potentiels que vous pourriez rencontrer, vous avez :
ect…
RIEN !
Pourtant, cet outil de production de richesse est ce qui vous permet de vous payer tout ce que vous possédez.
Alors quand un événement survient dans votre entreprise, vous ne pouvez que constater les dégâts.
Vous vous demandez alors : je ne comprend pas ! Pourquoi ça m’arrive ?
Ces systèmes d’alarme pour nos entreprises existent !
Ils vous permettent d’allumer une lumière rouge quand ça devient dangereux.
Ces alertes vous permettent d’anticiper, de déterminer les priorités afin de réajuster le cap.
C’est s’équiper de méthodes et de systèmes pour :
Pour autant, ça ne permet pas toujours d’éviter les catastrophes mais ça va vous permettre de rebâtir votre business très rapidement après avoir frappé un tsunami.
C’est toute la différence entre subir ou se laisser le temps d’agir.
Mais ce que je constate chez la grande majorité des agents immobiliers, c’est qu’ils roulent à fond les yeux bandés et que beaucoup d’entre eux vont frapper un mur…sans même savoir qu’il y avait un mur.
Peut-être que vous avez déjà frappé un obstacle aussi robuste qu’un sanglier qui traverse la route.
Et là vous vous dites : la prochaine fois, ça ne m’arrivera pas.
Alors pourquoi je vois autant d’entrepreneurs qui reprennent de plus belle “comme avant” ?
Vous connaissez le conte pour enfants qui raconte l’histoire de 3 petits cochons qui vont se bâtir chacun une maison alors qu’il y a un loup qui rode ?
On va laisser de côté les métaphores animalières et nous concentrer sur notre réalité d’agents immo.
Je n’ai même pas vu que :
Je me suis retrouvé avec plus de 25000$ de dettes d’entreprise à 23% de taux d’intérêts. Une fortune juste en intérêts à payer tous les mois.
Pourtant j’avais un nombre de “leads” plus que conséquent.
Les ventes étaient au rendez-vous.
J’ai toujours été un bon négociateur en mesure de générer 20, 30, 40 ou plus de 50 unités de transactions par an. Un chiffre d’affaires à 6 chiffres ou plus.
J’ai été formé toute ma vie à être un bon négociateur.
Par contre, entre un bon négo (courtier immo au Québec / mandataire en France) et un entrepreneur qui gère un business RENTABLE, c’est 2 mondes très différents.
J’ai passé 25 ans sur mes 27 ans de carrière dans des réseaux :
Pourquoi ce “curriculum” ? Juste pour vous montrer que je n’ai pas atterri dans l’immo à la dernière averse.
J’ai une profonde expérience tant sur le terrain que de leurs organisations. J’ai été consultant d’affaires plus plusieurs d’entre eux.
Je suis parfaitement conscient des forces et des limites de ces systèmes organisés.
Le problème ?
Les master franchise vendent des méthodes et des systèmes à leurs franchisés pour qu’ils développent leur business.
Les « négos » sur le terrain, recrutés à grand coups de promesses, sont interchangeables à souhait.
Combien de fois pouvons-nous avoir le sentiment d’être des indépendants déguisés en salariés ?
Attention, je ne crache pas sur les réseaux.
Ils sont en mesure d’apporter beaucoup de choses mais…
Nombreuses de leurs stratégies fonctionnent mais un temps seulement.
Je m’explique :
S’ils avaient une sorte de “recette magique” de succès en immobilier, pourquoi 50% des nouveaux entrants dans l’industrie ne sont plus là 1 an après ?
Je n’ai pas de statistiques avec sources à l’appui mais combien de vos nouveaux collègues tiennent après la première année ?
Au Québec, qu’en est-il ? Un nombre communément accepté est que 80% des nouveaux agents ne sont plus dans l’industrie après 5 ans. Là encore je n’ai pas de statistiques.
Il est tellement plus satisfaisant de mettre sur le devant de la scène les incroyables succès que de parler de ceux qui sont partis avec l’eau du bain.
Même les dirigeants d’agence en réseau n’ont pas ces systèmes
Ils se retrouvent dans des grosses maisons en brique ou plutôt un genre de prison dans laquelle ils se sont enfermés eux-même.
Leur business tient mieux qu’une maison en bois grâce au volume mais :
J’ai vécu ça en 2020.
J’ai fait un burn-out.
Heureusement que j’avais pris le temps de bâtir une maison en briques !
Trop de ventes c’est aussi un problème lorsqu’on y est pas préparé!
Heureux problème me diriez-vous ?
Ce n’est certes pas le même problème que de subir avec grande pénibilité pour faire décoller son business, mais ça n’en demeure pas moins un défi de taille si on n’a pas anticipé.
J’ai tiré tellement d’enseignements et j’ai opéré de nombreux ajustements dans mon entreprise.
Une maison en brique n’est pas une question de taille.
Une maison en brique est solide si elle est posée sur des fondations fléxibles.
A très vite
Yann
C’est d’ailleurs ce qu’apprécient le plus les agents qui participent à mes formations, mes conférences ou encore mes sessions de coaching en France ou au Quebec.
Je crois qu’une des choses les plus importantes à te dire, c’est qu’avant d’être un coach et formateur, je suis agent immobilier comme toi (depuis 1997).
Je suis toujours sur le terrain et parfaitement connecté à la réalité du marché actuel.